Ce mardi 1er mars, était présentée au public l’expertise collective  INSERM sur les déficiences intellectuelles, à laquelle ont participé David Germanaud et Stéphanie Toutain pour les déficiences causées par les conséquences de l’alcoolisation fœtale …

Les déficiences intellectuelles (DI) sont définies par un déficit des fonctions intellectuelles et du comportement adaptatif associé. Cet ouvrage a demandé 3 ans de travail pour constituer un fonds documentaire de 2 500 références qui ont été soumises à l’analyse critique d’un groupe de 12 experts.
Parmi les différents constats de l’expertise, l’évaluation des compétences et des limitations de la personne avec une DI ainsi que des besoins de soutien reste souvent incomplète. Aussi, parmi les recommandations issues de ce travail, les auteurs préconisent de mener une réflexion approfondie quant à l’opportunité de développer des centres de ressources en déficience intellectuelle. Ces structures rassembleraient les compétences nécessaires, sous la forme d’équipes pluridisciplinaires (médecins généralistes, pédiatres, gériatres, spécialistes de la douleur, neurologues, psychiatres, psychologues, infirmiers, éducateurs spécialisés, orthophonistes, assistants sociaux…) pour assurer une évaluation multidimensionnelle des capacités et des limitations d’activité de la personne, d’évaluer ses besoins de soutien afin d’organiser l’accompagnement requis et d’apporter une aide concrète et coordonnée qui pourrait s’inscrire tout au long du parcours de vie de la personne avec une déficience intellectuelle et de sa famille.
Voici quelques liens intéressants:
Article de la journaliste du Monde Sandrine Cabut, sorti  le 29/02 (supplémént Sciences et Techno)