Marc Labbey, vice-Président du Conseil Départemental, a signé la convention, ainsi que Rémi Le Bec (Alcool Assistance, Stéphanie Barth (Vivre avec le SAF), et Hervé Gouedard (SAF France) – (Photo Le Télégramme)

 

Depuis quelques mois en Finistère, plusieurs associations ou personnes intéressées par la problématique travaillent ensemble pour la prévention de l’alcoolisation foetale et surtout pour former les professionnels pour plus de diagnostics et une meilleure prise en charge des enfants touchés par des troubles causés par l’alcoolisation fœtale.

 Dr Gouédard de SAF FRANCE, dr Cathy Simon de l’ANPAA, Ghyslaine le Scanff sage-femme en addictologie, dr Théréné-Mouden psychiatre en addictologie et Stéphanie Barth, référente Bretagne de l’association Vivre avec le SAF oeuvrent ensemble pour cela. Ils ont été invités en Juin 2018 à former toute la PMI du Finistère. Ce fut très constructif. La situation étant sous évaluée et la connaissance de la pathologie étant assez floue, cette formation a permis d’ouvrir les yeux et surtout  de construire des futures collaborations avec la PMI, l’ASE peut être dans le futur. Les assistants familiaux sont en demande d’informations donc ne devraient pas tarder des interventions auprès d’eux.
Le conseil départemental a signé ce 7 septembre 2018 une chartre qui démontre leur engagement à mieux prendre un charge cette problématique et a financé une campagne d’affichage en Finistère.
Dans ce département, le réseau d’aval 29 en périnatalité met en place des protocoles de suivi des enfants touchés par des toxiques durant la grossesse. Cela permettra aux enfants ayant été exposés à l’alcool d’être suivis jusqu’à 7 ans comme pour les prématurés. Mais pour cela, il faut avoir l’information de la consommation d’alcool.
La formation des CAMSP est en pourparlers car les professionnels doivent comprendre la spécifité de cette pathologie pourtant assez répandue mais taboue.
Vivre avec le SAF est sollicité par ce réseau pour construire un chemin de prise en charge adapté, pas seulement un carnet d’adresse.
Cela avance mais doucement. On sent que les yeux s’ouvrent à la réalité de l’alcoolisation foetale.